Afin que le souffle trouve sa juste place je pose mon attention avant le mouvement de l’inspiration ou de l’expiration, comme une mère bienveillante qui ne quitte pas son petit des yeux. Et quand le souffle se met en route, je suis là, je le vois, quand il s’arrête, je suis là, je l’observe, un peu comme s’il m’observe lui aussi, un dialogue s’installe, une communication non verbale, une présence. Je vois le souffle comme la vie qui me voit, qui me connais, qui m’aime.